Les Gens honnêtes vivent en France avec sous-titres QHD

Titulaire d'une licence en droit, Rodolphe est parvenu Г ses fins. devenir le modeste employГ© d'une tranquille bibliothГЁque municipale. LГ. il mГЁne une vie simple, au contact de sa collГЁgue, AgnГЁs, dont il est secrГЁtement amoureux. Mais la jeune femme n'a de goГ»t que pour les amourettes hasardeuses et humiliantes. DГ©sabusГ©, Rodolphe fait fortuitement la connaissance d'Aurore Langlois, une chargГ©e de relations publiques sans scrupule. Etourdi par son dynamisme carnassier, Rodolphe la regarde assouvir ses ambitions. Aurore, qui travaille pour le dГ©putГ©-maire de la ville, met en oeuvre un stratagГЁme politique, n'hГ©sitant pas Г manipuler le doux Rodolphe.

Critique du 21/07/2007

Par JГ©rГ©mie Couston

Film de Bob Decout (France/Belgique/Espagne, 2004). Scénario. B. Decout et Thierry Forte. Musique. Dominique Perrier. 100 mn. Avec Victoria Abril. Aurore Langlois. Bruno Putzulu. Rodolphe Clampin. Hélène de Fougerolles. Agnès Leroux. Artus de Penguern. François Guérambois. Genre. satire partout. Vingt ans après Adieu blaireau, premier film poisseux comme un polar de David Goodis, avec Philippe Léotard et Annie Girardot, Bob Decout revient avec une drôle de comédie grinçante au titre en forme d’antiphrase. Il revient et il n’est toujours pas réconcilié avec le show-biz, qui le lui rend bien. Pour financer son film, refusé par toutes les chaînes, il est allé chercher de l’argent en Colombie, en Belgique et en Espagne. Un franc-tireur, donc, de la famille des Mocky ou des Faraldo, autres tricards professionnels du PAF, qui payent de leur personne – ou de leur silence – leur dent contre le « système ». Pas étonnant que Bob Decout charge un peu la mule en retour. Tous ses personnages sont monolithiques, des caricatures de parvenus, corrompus par l’ambition, le pouvoir et l’argent, qui s’acharnent sur des grands naïfs. Aurore Langlois est une femme d’affaires carnassière et sans scrupules à la libido et à l’ignorance aussi vastes l’une que l’autre. Elle a mis le grappin sur François Guérambois, un député cynique et hypocrite qui se voit déjà ministre. Pour le séduire, elle se sert du pauvre Rodolphe Clampin, modeste employé de bibliothèque municipale au patronyme prédestiné. Mais le scénario a beau recycler une tonne de clichés sur les combinards du parisianisme et les acteurs cabotiner dans des rôles sur mesure (mention spéciale à Victoria Abril), il règne sur cette comédie satirique, politiquement incorrecte et poujadiste à la fois, un parfum d’amateurisme assez réjouissant. Jérémie Couston

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Par FrГ©dГ©ric Strauss

Un second film vingt ans aprГЁs le premier (Adieu blaireau), c'est tout Bob Decout. GalГ©rien et… (Lire la suite)

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